Bien choisir les croquettes adaptées à son chat au quotidien

Les croquettes trônent en tête des options pour nourrir un chat d’intérieur : faciles à stocker, économiques, accessibles partout. Pourtant, derrière cette évidence se cachent des questions de fond. Sont-elles vraiment adaptées à la physiologie féline ? Quels repères permettent de choisir le bon sachet sur l’étagère ? Voici des éléments concrets pour ne pas improviser l’alimentation de votre compagnon.

Les besoins nutritionnels du chat

Un chat n’est pas un omnivore qui picore tout ce qui passe. C’est un carnivore strict : sa santé dépend d’une alimentation centrée sur la viande et les apports qui en découlent. Les protéines animales, présentes idéalement à hauteur de 35 % dans les croquettes chat, devraient figurer tout en haut de la liste des ingrédients. Les sources végétales, comme le maïs ou le soja, n’offrent ni la même digestibilité ni la même qualité nutritive. Un chat nourrit principalement aux protéines végétales risque à la longue déséquilibres et carences.
La part des graisses, elle, ne doit pas être négligée. Elles constituent une source d’énergie vitale et garantissent l’apport en acides gras nécessaires au pelage et à la vitalité du félin. Privilégiez des croquettes composées d’environ 20 % de graisses animales, issues par exemple du poisson ou de la volaille. Les oméga-3 et oméga-6, présents dans ces ingrédients, sont bénéfiques sur le long terme.
La question des glucides mérite d’être posée. Les chats digèrent mal l’amidon et n’en tirent qu’un intérêt limité. Un excès de céréales ou de légumes peut favoriser surpoids et diabète. Un bon repère : moins de 20 % de glucides au total, et des croquettes sans excès de riz, de blé, de pommes de terre ou de pois.
Les fibres, si elles restent souvent minoritaires, ont un rôle à jouer. Elles facilitent le transit et participent à l’évacuation des poils avalés lors de la toilette. Recherchez une teneur d’environ 5 %, issue de sources naturelles comme la pulpe de betterave, plus facile à digérer pour un carnivore.
Enfin, les minéraux ne sont pas à sous-estimer. Ils assurent la solidité osseuse, la santé dentaire et un bon fonctionnement sanguin. Un taux d’environ 10 % est judicieux, mais il convient de surveiller l’équilibre entre calcium, phosphore et magnésium. Trop de sodium mettrait en danger les reins du chat.

La qualité des ingrédients

Au-delà des pourcentages, c’est la nature des ingrédients qui fait la vraie différence. Un aliment sec pour chat mérite d’être scruté à la loupe. Fuyez les croquettes bourrées d’additifs chimiques : colorants, conservateurs ou arômes de synthèse n’apportent rien de positif et peuvent même nuire à la santé du félin.

Pour affiner votre sélection, voici quelques critères qui méritent toute votre attention :

  • La présence de viande ou de poisson clairement identifiables, et non de sous-produits animaux. Un étiquetage précis qui mentionne “filet de poulet” ou “saumon frais” inspire davantage confiance qu’une vague référence à des restes non comestibles, comme les plumes ou les sabots.
  • L’absence d’ingrédients de remplissage bon marché. Les croquettes à petit prix, souvent vendues en grandes surfaces, utilisent des matières premières de moindre qualité. Leur composition peut entraîner carences ou pathologies sur le long terme.

Choisir la bonne alimentation pour son chat, c’est lui offrir chaque jour une base solide pour rester en forme et éviter les visites imprévues chez le vétérinaire. Face au choix pléthorique en rayons, mieux vaut lire les étiquettes avec attention et privilégier des recettes transparentes, même si cela nécessite parfois d’y mettre le prix.

Un chat nourri avec discernement, c’est un compagnon qui traverse les années avec agilité et élégance, prêt à bondir vers la moindre souris imaginaire sous le canapé.

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